5 mythes sur le syndrome de l’imposteur 🛑

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Dans cet article, nous allons examiner de plus près le syndrome de l’imposteur. Et démystifier certaines croyances erronées à son sujet ! En effet, ces « mythes » sur le syndrome de l’imposteur contribuent à alimenter de fausses croyances à son sujet. Mais aussi à inconsciemment l' »accepter » voire le « minimiser » avec ses effets parfois dévastateurs.

5 mythes sur le syndrome de l'imposteur à découvrir juste en dessous

Mythe #1 : Le syndrome de l’imposteur ne concerne que les femmes 🙅‍♀️

Contrairement à la croyance populaire, le syndrome de l’imposteur n’est pas réservé aux femmes. C’est d’ailleurs le mythe sur le syndrome de l’imposteur le plus répandu. En effet, les 1ères études menées par les Dr Pauline Clance et Suzanne Imes se sont concentrées sur les femmes. Mais d’autres ont été menées depuis ! Comme celle menée par the Mirror, elles montrent que les hommes peuvent également être touchés par ce phénomène. Durant cette enquête menée auprès de professionnels de divers secteurs, 63% des hommes ont déclaré avoir ressenti le syndrome de l’imposteur à un moment donné dans le cadre professionnel. Et donc que le mythe selon lequel seules les femmes seraient concernées par le syndrome de l’imposteur est bien ce qu’il est… UN MTYHE !

L'un des mythes sur le syndrome de l'imposteur : seules les femmes sont concernées

Mythe #2 : Il est exclusivement lié à l’enfance 🤱

Il est vrai que les expériences de l’enfance puissent contribuer au développement du syndrome de l’imposteur. Mais il existe de nombreux autres facteurs à considérer. Une étude publiée dans le National Library of Medecine, a été menée auprès d’étudiants en médecine. Elle soulève que la pression sociale, ou encore les stéréotypes peuvent également jouer un rôle dans le syndrome de l’imposteur. Une autre étude menée par l’International Journal Of Doctoral Studies explique la chose suivante. Nous avons tendance à attribuer le syndrome de l’imposteur à des facteurs individuels. Alors que les facteurs sociaux, organisationnels et culturels par exemple sont également à prendre en compte. Par exemple, un étudiant soumis à une énorme pression peut développer un sentiment d’imposture. Même si son enfance était relativement stable !

Mythe #3 : Le syndrome de l’imposteur est un superpouvoir 🦸

C’est l’un des mythes très répandu sur le syndrome de l’imposteur. Je le vois très souvent sur les réseaux sociaux. Cependant, à mon sens et celui de l’Impostor Syndrom Institut™ l’idée selon laquelle le syndrome de l’imposteur est un signe de talent voire de réussite est profondément erronée. Vivre constamment dans la peur et l’angoisse n’est en aucun cas un avantage. Au contraire, cela peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale, les performances, et le bien-être général. Par exemple, une personne qui présente un syndrome de l’imposteur plus ou moins intense sera particulièrement stressée et anxieuse. Cela peut affecter sa capacité à fonctionner efficacement dans sa vie personnelle et professionnelle. Voire la conduire au burnout.

L'idée selon laquelle le syndrome de l'imposteur est un superpouvoir est l'un des nombreux mythes que l'on rencontre sur le sujet

Mythe #4 : Avoir le syndrome de l’imposteur, c’est ne pas s’accorder de valeur 🙇‍♂️

Le manque d’estime de soi peut jouer un rôle dans le syndrome de l’imposteur. Cependant, ce phénomène est bien plus complexe que cela. Selon une recherche publiée dans Research Gate, le syndrome de l’imposteur est souvent associé à des problèmes de perception de soi et de confiance en soi. Or, il peut également être influencé par des facteurs externes. Pour illustrer ce propos, le Dr Valerie Young utilise l’exemple de Michelle Obama, qui a parlé publiquement de son syndrome de l’imposteur. Et je la rejoins lorsqu’elle dit « Je ne crois pas que Michelle Obama s’identifie au syndrome de l’imposteur parce qu’elle ne pense pas avoir de valeur ».

Mythe #5 : Travailler plus le fera disparaitre 👨‍🏫

Croire que le fait de travailler plus dur ou d’obtenir plus de succès professionnel peut faire disparaître le syndrome de l’imposteur est une erreur courante. En réalité, sutravailler ou se surpéparer peut être l’une des stratégies de protection générée par ce phénomène. Cela peut souvent aggraver le problème en alimentant « le cycle de l’imposteur« . Par exemple, une personne qui travaille constamment tard pour prouver sa valeur peut finir par s’épuiser physiquement et mentalement, ce qui ne fait qu’accentuer son sentiment de ne pas être compétente.

Le syndrome de l'imposteur peut conduire au burnout

En résumé, le syndrome de l’imposteur est un défi complexe qui peut affecter n’importe qui, quel que soit son sexe ou son passé. Il est important de remettre en question ces mythes sur le syndrome de l’imposteur. Afin d’intégrer la complexité de cette condition pour mieux la comprendre et aider ceux qui en souffrent à surmonter leurs doutes et leurs peurs. Si vous vous identifiez à ces sentiments, ce n’est pas FIGÉ ! Vous pouvez mieux les gérer. N’hésitez pas à chercher de l’aide auprès de professionnels qualifiés (psychiatres, psychologues, coachs) ! Ou à prendre contact avec BYE L’IMPOSTEUR 😉


Allez, fais pas ton imposteur !